Goodbye Butterfly

On m'a souvent posé la question : pourquoi avoir choisi comme titre "Butterfly Exposed"? Qu'est-ce que ça peut bien signifier? Une petite explication s'impose donc.
Et puis ça tombe bien, car j'ai du temps libre en ce moment! Plus de boyfriend (d'ailleurs j'en veux pu : trop prise de tête les mecs!) donc du temps de disponible, bien qu'on ne puisse pas dire que le dernier Mister en date était envahissant! D'ailleurs il était tellement en mission que je n'ai pas vu l'ombre d'un uniforme... Si c'est pas triste quand même?!
Enfin ce n'est qu'un homme après tout, faut pas trop lui en demander non plus...
Mais pour en revenir au motif qui explique mon temps libre : je suis blessée (physiquement cette fois) et donc consignée à domicile, le temps de me rétablir. Je tiens tout de même à préciser, au cas où certains frétilleraient d'avance à l'idée de lire un roman, que ça ne va pas être possible! Il faut dire que je dois me reposer et me détendre, le tout, harnachée d'une minerve renforcée et en me servant du moins possible de mon bras droit... Pour une droitière c'est pas de chance! Donc je vais faire ce que je peux, car le cerveau va bien (enfin à travers les brumes des calmants) et il me reste un bras valide! Y'en a bien qui tapent avec 2 doigts...
Pour en revenir au choix du titre, j'ai choisi Butterfly car il symbolise ce dont je voulais parler. Cette quête du moment (ou du garçon) qui réveille les fameux "papillons", qui nous chatouillent l'estomac et font qu'on se sent toute légère et euphorique...
Cet instant magique de pur bonheur est tel les ailes d'un papillon : doux et éphémère comme une caresse ; alors que la tristesse est telle une chape de plomb : terriblement oppressante et insurmontable...
Ce qui nous explique l'emploi du mot "Exposed". J'ai vraiment hésité avec "Explosed" et  j'ai trouvé cela un peu trop tout de même! Mais le jeu de mots prend tout son sens dans cette dualité : la caresse du papillon exposée aux yeux de tous, tend à sa perte et nous vrille les sens quand survient la douleur...
Je voulais évoquer ces moments de bonheur ultime pour ne pas oublier, en tirer des leçons et passer à autre chose.
La chasse aux papillons est terminée pour moi.
Et quand on y pense, le pseudo va de paire avec le titre, car j'aurai pu intituler ce blog : Shadow ou le destin d'une ombre. Mais j'ai décidé de ne surtout pas m'apitoyer. On a qu'une vie et je ne compte pas la gâcher à pleurer sur ce que je ne peux pas avoir.
Une page se tourne, de nouvelles résolutions sont prises et un nouveau destin s'offre à moi!
Mariée avec un homme dont je ne cesserai de me plaindre, des mouflets baveux et braillards qui n'auront aucune reconnaissance et un crédit à vie pour une prison dorée en banlieue?! Cela ressemble plutôt à une sentence qu'à des rêves de bonheur!
A moi liberté, sorties jusqu'au bout de la nuit, où je veux, quand je veux! Pas de comptes à rendre à qui que ce soit. Le budget esthéticienne se transforme même en budget vacances!
Et tout ce temps libre me permet de ne rien faire si je le veux, ou au contraire d'apprendre le Russe ou la guitare!
Seul bémol : je me demande bien qui va descendre les poubelles??!!
Après tout, pourquoi perdre mon temps à rêver d'une vie que je n'aurai jamais et me rendre malheureuse? Autant être réaliste et profiter de la vie! Je ne suis pas de ces personnes qui ont besoin de leur "moitié" pour se sentir exister. Foutaises!!
Je suis unique, entière, indépendante et finalement personne ne m'aime ni ne me connaît mieux que moi.
Alors pourquoi ne pourrais-je pas faire mon bonheur par moi-même?