Mister Big

Il y a des gens qui passent dans nos vies et qu'on oublie avec le temps, mais d'autres même s'ils ne font que passer, nous marquent à jamais.
Si j'ai commencé ce blog c'est un peu à cause de toi, car j'avais besoin d'évacuer ma souffrance pour ne pas sombrer. J'ai beau être forte, j'ai tout de même des limites à la souffrance que je peux endurer.
Tout n'est pas de ta faute, bien au contraire. C'est ma faute. Tu n'es certes pas responsable du mal qu'on pu me faire d'autres avant toi. Mais tu as provoqué une prise de conscience et a changé mon destin. Je ne te reproche rien car je sais que tu as été heureux avec moi (enfin sauf à la fin car on peut pas faire pire je crois...) et que tu m'as rendue heureuse également. Je suis seulement déçue que tu m'aies totalement évincé de ta vie. Après tout je ne devrais pas être surprise puisque je ne représente rien pour toi.
Si c'était à refaire je suis sûre que tu m'éviterais. Mais moi je ne changerai rien, pour la simple et bonne raison que je t'ai aimé et que cet amour à sens unique m'a fait prendre conscience que je ne vaux pas la peine d'être aimée.
Pour le sexe il y a des volontaires (preuve que je ne suis pas si repoussante), mais pour le reste il n'y a personne...
On va dire que je suis pessimiste et en un sens c'est vrai, car un pessimiste est un optimiste qui a beaucoup d'expérience. Et cette expérience m'a prouvé que je ne mérite pas d'être aimée.
Il n'y a pas de quoi dramatiser, car aimer c'est souffrir, alors je choisis l'absence de souffrance.
Certains vont dire que je suis trop exigeante et d'autres que je dois changer pour plaire à quelqu'un et ne pas finir seule. Et bien non je ne changerai rien car je ne vois vraiment pas l'intérêt de jouer un rôle pour entrer dans ce "pseudo moule" social qui nous pousse à nous marier et nous reproduire. Si cela mène au bonheur et bien, excusez-moi du peu, mais s'il ne faut pas être soi pour être heureux, ce bonheur n'est qu'une chimère et ne vaux vraiment pas qu'on se donne tant de mal juste pour ça!
Avec toi M. Big,  j'ai cru un instant au bonheur,  mais tu m'a brisé le coeur.
On dit que le temps guérit tout, mais cette fois l'oeuvre du temps a fait s'étioler les miettes que tu as laissé. Et chaque nouvel échec emporte un morceau de mon coeur vers cette abîme où l'espoir n'a plus de lumière. Ne reste que l'abjecte réalité de ce monde où l'on nous pousse à poursuivre un rêve inaccessible.
Notre chevalier en armure existe bien, mais personne ne voit venir sa lame acérée lorsqu'il nous la plante en plein coeur...